Suzanne, 16 ans, se sent protégrée au sein d'une famille aimante. Lorsqu’elle est au café avec ses camarades, Suzanne se sent un peu en dehors des conversations. Elle croise le regard d’un homme en costume. Lors d’une soirée chez une copine, elle refuse une bière et de donner une note aux garçons. Elle s’ennuie avec ceux de son âge qui n'ont pas les mêmes préoccupations qu'elle. Revenant autour du café, elle cherche à rencontrer cet homme mystérieux. C'est en fait un acteur de 35 ans qui a un peu perdu la foi en son métier et joue dans le théâtre devant lequel elle passe tous les jours. Ils finissent par se charmer l'un l'autre...
Le film fait partie de la Sélection Officielle de Cannes 2020.
Paris, automne 2015. Philippe Dayan (Frédéric Pierrot) reçoit chaque semaine dans son cabinet à deux pas de la place de la République, une chirurgienne en plein désarroi amoureux (Mélanie Thierry), un couple en crise (Clémence Poésy et Pio Marmaï), une ado aux tendances suicidaires (Céleste Brunnquell) et un agent de la BRI traumatisé par son intervention au Bataclan (Reda Kateb). A l’écoute de ces vies bouleversées, le séisme émotionnel qui se déclenche en lui est sans précédent. Pour tenter d’y échapper, il renoue avec son ancienne analyste, Esther (Carole Bouquet), avec qui il avait coupé les ponts depuis près de 12 ans.
Le concept créé par la série israélienne Betipul, à la fois simple et puissant, a fait ses preuves : un psy qu’on suit en séance, semaine après semaine, dans son cabinet, en relation avec plusieurs patients choisis. Éric Toledano et Olivier Nakache en ont imaginé, avec les productrices Yaël Fogiel et Laetitia Gonzalez, l’adaptation française, lui trouvant un ancrage fort dans le traumatisme collectif des attentats de Paris, en novembre 2015. Même si les histoires personnelles d’Ariane, d’Adel, de Camille, de Léonora et Damien n’y font pas toutes référence, leur ensemble reflète l’image d’une société fragilisée, déboussolée, en quête de nouveaux repères. Ces tranches de vie se dévoilent dans des face-à-face tantôt libres, tantôt tendus, où la parole et l’écoute finissent presque toujours par apaiser. Épaulés par une fine équipe de scénaristes (David Elkaïm et Vincent Poymiro, créateurs d’Ainsi soient-ils) et de réalisateurs (Pierre Salvadori, Nicolas Pariser et Mathieu Vadepied, également directeur artistique), Toledano et Nakache proposent une œuvre collective, dont le cœur repose principalement sur le jeu des comédiens "en séance". On les regarde, on les écoute faire vivre leurs personnages, tous remarquables autour de Frédéric Pierrot, exceptionnel en thérapeute aussi investi que vulnérable.
Bruno et Malik vivent depuis 20 ans dans un monde à part, celui des enfants et adolescents autistes. Au sein de leurs deux associations respectives, ils forment des jeunes issus des quartiers difficiles pour encadrer ces cas qualifiés "d'hyper complexes". Une alliance hors du commun pour des personnalités hors normes.
Récemment orpheline, Violette, 8 ans, part vivre avec son oncle Régis, agent d’entretien au château de Versailles. Timide, Violette le déteste : elle trouve qu’il pue, elle décide alors qu’elle ne lui dira pas un mot. Dans les coulisses du Roi Soleil, la petite fille têtue et le grand ours vont se dompter et traverser ensemble leur deuil.
Prix du jury au Festival d'Annecy en 2019.
À partir de 6 ans
Lors d'une nuit en discothèque, Marion, un peu éméchée, se confie à Dominique, un inconnu qui lui offre une coupe de champagne : elle va quitter Lucas, son mari, mais celui-ci l’ignore encore. La jeune femme ne l'aime plus et ne veut plus se mentir.
Ancienne championne d'escrime, la jolie quadragénaire, qui a dû renoncer au haut niveau à la suite d’un accident de ski, envisage de renouer avec la vie active et de passer un concours pour devenir professeur d'EPS. Lorsque s'engage leur procédure de divorce, Lucas, qui ne désespère pas de la reconquérir, refuse de consentir à la garde alternée d'Émile, leur fils de 7 ans, tant qu'elle sera sans emploi. Grâce à Jan, son nouveau voisin musicien, Marion se présente dans un restaurant qui recherche un plongeur et dont le patron n'est autre que Dominique. Et contrairement à elle, lui avait été bouleversé par leur rencontre, alors que son couple bat de l'aile. Il accepte de la prendre à l'essai…
Renouveau
Comment se libérer de l'inconfort d'une vie trop tracée ? Où puiser l'énergie de tout remettre en question ? Et auprès de qui ? En trois actes (Marion et Lucas/Dominique et Sophie/Marion et Dominique) et un épilogue, Jean-Marc Brondolo (Un village français, Engrenages…) explore subtilement la trajectoire conjugale de Marion (excellente Émilie Dequenne), qui, malgré l'amour de son époux (Laurent Bateau), répond à un impérieux besoin de renouveau, et celle de Dominique (Frédéric Pierrot, prix de la meilleure interprétation au Festival de la Rochelle 2018), fatigué, sans se l'avouer, du couple qu'il forme avec Sophie (Marilyne Canto). Entremêlant mensonges et vérités crues, culpabilité et loyauté, audace et faiblesse, mélancolie et fraîcheur, Une vie après s'attache aux sentiments de chacun de ses protagonistes, hommes et femmes liés les uns aux autres par l'affection et le passé, et lancés, parfois à leur cœur défendant, à la poursuite d'un bonheur qui a fini par leur échapper.
Luna vit près de Montpellier et travaille dans une exploitation maraîchère. Elle est belle, drôle, elle dévore la vie. Elle serait prête à tout pour garder l’amour de Ruben. Au cours d’une soirée trop arrosée avec ses amis, ils agressent un jeune inconnu. Quelques semaines plus tard, celui-ci réapparaît dans la vie de Luna...
Aujourd’hui, Julie est forte. Elle est indépendante. Elle peut retourner chez elle. Toute sa famille l’attend, sa famille qui l’aime : sa mère, David son frère, Laura sa sœur... Mais aussi son père ...
Simon, cinéaste, la quarantaine tourne plus souvent en rond que des films. A la suite d'un pari perdu, il se rase les cheveux, et découvre une étrange bosse au sommet de son crâne. Se pensant condamné, il réquisitionne famille, amis et acteurs pour tourner sans attendre la comédie de sa vie dans son propre pavillon !
Marseille 1957 : la ville accueille de nombreux réfugiés politiques du bassin méditerranéen. Jeanne fait partie de ces Espagnols qui ont fui le régime de Franco à la fin des années 1930. Elle est mariée et mère d'une petite fille, travaille dans une savonnerie et mène une vie paisible jusqu'au jour où elle est sollicitée pour faire passer des tracts au sein de son usine aux travailleurs algériens. Elle accepte. Son geste devient peu à peu un engagement. Elle rencontre alors Ali. C'est un activiste du FLN...
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