À travers plus de trois cents extraits de films, de l’ère du muet à la période underground des années 1960, et de nombreux témoignages dont ceux de Frank Capra ou Billy Wilder, Martin Scorsese nous invite à visiter son propre musée imaginaire, contant sa fascination pour les salles obscures et pour les créateurs qui ont bouleversé sa vie (Samuel Fuller, Nicholas Ray, John Cassavetes…). Une formidable plongée dans le cinéma américain par un des maîtres du genre.
Une boîte ne suffirait pas à contenir son imagination débridée : c'est d'un vaste tiroir à idées que jaillit la copieuse filmographie du cinéaste new-yorkais. Affalé sur son lit, Woody Allen rejoue la scène : il étale sa collection de bouts de papier griffonnés, les passe en revue et choisit le point de départ de son prochain scénario.
À l'automne 2006, Mick Jagger, Keith Richards, Charlie Watts et Ron Woods se produisent à deux reprises au Beacon Theater de New York, au profit de la Fondation Bill-Clinton. Martin Scorsese installe une quinzaine de caméras dans la salle et en coulisses pour immortaliser l’événement.
Live survitaminé
Après avoir nourri les bandes originales de ses films avec quelques-uns de leurs tubes – notamment "Let it loose" et "Gimme shelter" dans Les infiltrés –, Martin Scorsese rend un ultime hommage aux rock stars britanniques avec ce film musical. Des préparatifs du show, entrecoupés d’images d’archives, au live survitaminé emmené par les "Glimmer Twins", le cinéaste saisit la magie des Stones, toujours palpable malgré les années. En maître de l’image, il nous propulse au milieu du public new-yorkais, mais aussi sur la scène, où il capte l’exaltation de Richards et l’énergie sensuelle de Jagger, éternels adolescents derrière leurs visages marqués par le temps.
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