Michel Descombes vit paisiblement dans le quartier Saint-Paul à Lyon où il est horloger et élève seul son fils Bernard depuis le départ de sa femme. Un jour, celui-ci est accusé d'avoir tué un vigile de l'usine où travaillait sa petite amie. Le commissaire Guiboud, homme mi-blasé, mi-compatissant, demande à Michel de l'aider. Après l'arrestation, Michel prend la défense de ce fils dont il réalise qu'il ignorait tout. Bernard est condamné à 20 ans de réclusion...
Édimbourg 1874. Jack naît le jour le plus froid du monde et son cœur en reste gelé. Le Docteur Madeleine le sauve en remplaçant son cœur défectueux par une horloge mécanique. Il survivra avec ce bricolage magique à condition de respecter 3 lois: premièrement ne pas toucher à ses aiguilles, deuxièmement maîtriser sa colère et surtout ne jamais Ô grand jamais, tomber amoureux. Sa rencontre avec Miss Acacia, une petite chanteuse de rue, va précipiter la cadence de ses aiguilles. Prêt à tout pour la retrouver, Jack se lance tel un Don Quichotte dans une quête amoureuse qui le mènera des lochs écossais, à Paris jusqu'aux portes de l'Andalousie.
À partir de 9 ans
Inspiré par un célèbre animateur radio, un road-movie culte qui offre à Jean Rochefort un saisissant numéro d’acteur et à Gérard Jugnot son premier rôle dramatique. Délicieusement pathétique.
Sur une route de campagne baignée d’un pâle soleil d’hiver, Bernard Rivetot, chauffeur et ingénieur du son, opère une embardée pour éviter un gros chien rouge, envoyant son passager, Michel Mortez, célèbre animateur radio, s’écraser le nez sur la boîte à gants. Arrivés à bon port malgré tout, les compères réservent, par souci d’économie, une chambre pour deux dans un hôtel de seconde zone d’une bourgade de province. Au cours du dîner, Bernard découvre que Michel subtilise une partie du budget alloué à leur émission La langue au chat que ce dernier anime depuis vingt ans à travers toute la France. Le lendemain, alors que l’animateur s’apprête à prendre l’antenne en direct devant un public clairsemé et néanmoins fidèle, Bernard apprend par hasard que l’émission est sur le point d’être supprimée.
Comédie désespérée
L’ouverture de ce road-movie de province interprétée avec lyrisme par Richard Cocciante − une adaptation en italien de l’âpre tube "Le refuge" de François Bernheim −, donne le ton de cette histoire tragique et tendre inspirée de l’épopée radiophonique du célèbre présentateur Lucien Jeunesse et de son Jeu des mille francs. Jean Rochefort confia à son ami Guillaume Canet que Tandem était le film dont il était le plus fier. L’acteur s’y montre de fait époustouflant en vieil animateur magnifiquement ringard. Quant à Gérard Jugnot, il campe un souffre-douleur sensible, à mille lieues de ses emplois habituels. Patrice Leconte (Le mari de la coiffeuse, Ridicule) réussit à créer un poignant duo de héros absurdes en proie à la solitude, digne des pièces de théâtre les plus drôles et désespérées de Beckett. Succès public, le film nommé dans dix catégories aux César remporta seulement celui de la meilleure affiche, face au très beau Au revoir les enfants de Louis Malle qui rafla la mise cette année-là. L’équipe de Tandem en nourrit une forte déception sans imaginer alors que le film et sa bande originale déchirante deviendraient cultes.
Un marquis breton révolté, un abbé aux dents longues, un régent qui joue des coudes… : signé Bertrand Tavernier, un tableau sans concession et plein d’humour de la succession du Roi-Soleil, avec le trio magistral Marielle-Rochefort-Noiret.
Pour protester contre la famine et la brutalité du pouvoir royal, le marquis de Pontcallec organise une conspiration contre le régent, Philippe d’Orléans, arrivé sur le trône dans des conditions douteuses à la mort de Louis XIV. Il tente de rassembler une armée avec l’aide de l’Espagne, afin de proclamer la République de Bretagne. Devant la menace espagnole, l’allié anglais exige de l’abbé Dubois, le plus proche conseiller du régent, qu’il rétablisse l’ordre. En échange, le prélat espère un soutien en faveur de sa nomination comme archevêque…
Libertinage et révolte
Grandiose fresque historique, "Que la fête commence" dépeint la période troublée du début du XVIIIe siècle, avec ses intrigues et ses luttes d’intérêts. Mêlant habilement situations grivoises et gravité des affaires d’État, Bertrand Tavernier ausculte avec un humour féroce la morale de l’époque, avec, en complices inspirés, le regretté Jean Rochefort, formidable en ecclésiastique débauché qui ne croit pas en Dieu, Philippe Noiret, magistral en souverain attachant et moderne, et Jean-Pierre Marielle, extravagant nobliau conspirateur. Leurs relations, oscillant au gré des alliances, créent un jeu de balancier qui imprime au film une dynamique réjouissante et tient en haleine jusqu’à la fin, inattendue.
Sa survie ne tient qu'à quelques fils : entendre de l'autre côté de la cloison le cheval voisin se coucher dans la paille à la nuit tombée, attendre le jour et l'arrivée de Martine, auxiliaire de vie et exquise pousse-au-crime, puis celle du jeune Edmond, 17 ans, cavalier d'une grâce inouïe, dont la prestance n'a d'égale que l'économie de parole.
Alors qu'un couturier présente un défilé de femmes vêtues de métal, le mannequin à succès Polly Maggoo est constamment harcelé. Le prince Igor veut l'épouser, tandis qu'une équipe de télévision tente de faire son portrait pour l'émission "Qui êtes vous... ?". Grégoire Pecque, le réalisateur, tombe sous le charme de Polly...
Victor est un tueur à gages vieillissant qui vit sous l'autorité d'une mère abusive. Un garçon plein de bonne volonté et une jeune et jolie voleuse d'oeuvres d'art vont faire irruption dans sa vie bien ordonnée. L'un comme son apprenti, l'autre comme une amoureuse potentielle... Que faire d'eux ? Les tuer ? Les former ? Les aimer ? Déjà, bien choisir la cible !
Pour son premier film, Vincent Delerm prolonge son travail ultrasensible sur l’intime, la mémoire et le rapport aux autres. Qu’est-ce qui nous construit ? Que ressentent les gens autour de nous ? Nos émotions et sensations n’appartiennent-elles qu’à nous ? Chaque personnage, célèbre ou anonyme, livre à Vincent Delerm quelque chose de lui, définissant sa sensibilité et sa manière de voir l’existence. Témoignages qui font sourire parfois, serrent le cœur souvent, conjuguent l’intime et l’universel. En filigrane, les propres émotions de l’auteur se dessinent le long d’un film musical, photographique, dont la narration est comme un fil invisible.
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